samedi 7 novembre 2015

Mindo, du 28/05 au 29/05


Comme son nom l'indique, l'Equateur est un pays se situant sur l'équateur.
Et c'est en périphérie de Quito que nous apercevons, depuis le bus nous menant à Mindo, la stèle de la "Mitad del Mundo" ou "milieu du monde" (malencontreusement placées à quelques degrés du "vrai" centre du monde...).



Nous sommes donc en route pour la petite ville de Mindo, à quelques heures de route de Quito et qui offre pourtant un contraste énorme avec la capitale. Nous abandonnons effectivement la grande ville pour renouer quelques jours avec la nature et la jungle.

Mindo est un petit havre de paix, bourgade isolée ayant juste la nature environnante à offrir.
Elle est connue pour sa ferme aux papillons, ses étangs où les grenouilles s'égosillent en concertos au crépuscule, ses sentiers en forêt, et sa fabrique de cacao !

La tiédeur humide de la jungle, bienvenue après le froid de Quito,
se déguste depuis les hamacs en terrasse...

Qui dit petit patelin, dit petite cantine... Il y a bien quelques restos touristiques, mais nous sommes attachés aux repas dans les cantinas où l'on côtoie les locaux et partageons généralement nos repas sur de grandes tables avec de parfaits inconnus toujours interloqués et ravis de rencontrer des Français. On y mange d'ailleurs toujours bien, local, pour pas cher ! La cantina de Mindo tient ses promesses !


Mais le soir venu, la cantina fermée, il ne nous reste plus que la "baraque à frites" sur laquelle nous rabattre. On y mange, au choix, la "salchipapa" ou le "papipollo" : papa ou papi pour patate, salchi de salchicha pour saucisse, pollo pour poulet.

 
Salchipapa, ou saucisse sur frites... Snack efficace et économique !

Toujours sur un contexte gourmand, nous visitons la fabrique de cacao de la ville.
La visite commence par la présentation des cabosses de cacao et des fèves qui la composent.
La fève est prise dans une chair blanche et sucrée, premier délice du cacao.

Cabosse de cacao ouverte

Après ce premier contact commence une visite rapide de la plantation, des zones de fermentation et de séchage des fèves. Ces dernières sont ensuite torréfiées et concassées. Une presse se charge ensuite de séparer le beurre et la pate de cacao, produits qui seront ensuit transformés pour produire différents délices chocolatés.
Nous avons ainsi pu goûter le cacao amer, juste fondu, à 100%, auquel nous ajoutons sucre, piment ou café pour l'adoucir ou le corser un peu plus. Nous goûtons aussi à un chocolat à 80%, déjà plus agréable à la consommation, et enfin au brownie maison, probablement l'un des meilleurs au monde ! Un régal !!!

Douceurs chocolatées de dégustation.

Fleur de cacaoyer, minuscule, poussant directement sur le tronc.

Fèves fermentés au séchage.

Un matin pas trop pluvieux, nous partons à la découverte du "santuario de cascadas" - le sanctuaire de cascades. Nous randonnons près d'une heure pour atteindre l'entrée du sanctuaire sur une "route" serpentant dans la forêt. Plutôt que de payer un trajet dans le téléphérique douteux qui permet de traverser une vallée étriquée, nous poursuivons à pieds jusqu'à la cascade de Nambillo (non mais allô quoi !), puis remontons la rivière jusqu'à la succession de petites cascades formant le sanctuaire.
Bien que jolies, nous sommes loin de la qualité des grandes chutes d'eau que nous fréquentions en Martinique ! Pas de quoi faire un petit canyoning. La balade et le site restent néanmoins magnifiques.




Nous retrouvons aussi avec joie la flore tropicale :




Nous croisons enfin quelques papillons sous cocaïne qui virevoltent à une vitesse folle, refusant de se laisser photographier, ainsi que d'autres bestioles...


Pour Halloween, cette chenille adopte le costume serpent sous LSD !

La météo, toujours maussade depuis que nous avons quitté les Galapagos, nous empêcha de profiter de la ferme aux papillons (qui n'aiment pas la pluie non plus)... Nous repartons donc vers Quito tout de même heureux d'avoir profité d'un peu de la chaleur humide après plusieurs jours de pluie glacée.

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