vendredi 1 mai 2015

Samaipata et Santa Cruz - 01 au 05/03

À Cochabamba, nous avons quelque peu hésité sur la direction à prendre : devons nous commencer par visiter la grande ville de Santa Cruz, ou par Samaipata et ses ruines ?
Finalement, pour des raisons de timing, d'économies et de simplicité, nous décidons de prendre l'ancienne route et de commencer par Samaipata. Et nous avons bien fait ! Cette nuit là, sur la nouvelle route qui mène directement à Santa Cruz, un pont s'est effondré avec plusieurs véhicules dessus... faisant des dizaines de morts ! Du coup, ça a été un gros bordel, tous le trafic étant réorienté sur l'ancienne route !

Pour compliquer la situation, l'ancienne route a, elle aussi, été bloquée par des glissements de terrain. À 2 h du matin, notre bus a dû s'arrêter... Impossible d'avancer tant que la route n'est pas dégagée...

À 7 h, nous pouvons de nouveau repartir, comme les 100 aines d'autres bus et camions qui se sont accumulés sur le bord de la route pendant la nuit...

 
Voici à quoi ressemblaient les abords de la route déblayée !



Nous arrivons ainsi à Samaipata en milieu de journée au lieu du 4h du mat' initialement prévu. Pour le coup, ça nous a presque arrangé !

Tout de même fatigués par cette nuit, nous passons la fin de la journée à nous reposer et à faire un peu de lessive (même s'il y a des choses bizarres accrochées à côté de notre linge ! )

Viande séchant tranquillement à côté du jean d'Émile

Le lendemain, nous attaquons le Fort !
Il y a en effet à proximité de Samaipata, outre un grand parc naturel, des ruines pré-incas connues sous le nom de El Fuerte, le Fort.

Nous attaquons à pied les 9 km qui nous séparent des ruines. Les 3 premiers se font facilement (plat) mais nous obligent à marcher sur le bas côté de la route principale permettant de relier Santa Cruz. Chose peu agréable compte tenu du trafic infernal... Les 6km suivants sont plus sympas, mais plus raides...

Au sommet, nos efforts sont récompensés par de belles vues sur les vallées alentours.


Les ruines en elles-mêmes sont composées de différents éléments. A la base, il y a des vestiges de civilisations pré-incas dont il ne reste plus que quelques gravures dans l'immense roche de plus de 100m de long qui coiffe la montagne, et qui forme la base de ce qui devait être un complexe religieux.

Ici, la grande pierre mère servant de base aux temples pré-incas puis incas

Gravure pré-inca représentant un félin

Les incas, puis les espagnols, ont réutilisé les éléments présents pour rebâtir leurs temples pour les incas, et leurs baraquements pour les colons.

Autour de cette immense pierre, on peut donc observer des restes de maisons coloniales construites sur les restes de constructions incas... Il ne reste, comme témoignage de la présence de ces derniers, que des niches creusées dans la grande pierre et un puits-labyrinthe dont l'utilité reste encore inconnue : prison ? sortie de secours en cas d'attaque ? autre ?

Baraquement espagnol



Il y a également un corps militaire qui fut brûlé, probablement par les colons, avant que sa construction ne fut achevée. On y retrouve un QG pour les commandants, des baraquements où logeaient les soldats, ainsi qu'un dépôt, probablement pour les armes et vivres.
Ce complexe était équipé d'un ingénieux système de caniveaux permettant l'évacuation des eaux pluviales.


Le soleil étant de sortie, le retour fut encore plus fatiguant que prévu. Nous décidons donc de ne pas aller nous perdre dans la forêt le lendemain et de reprendre un bus pour Santa Cruz pour visiter cette immense ville, la plus peuplée du pays.

 
Centre de Santa Cruz

Ce qui nous y a le plus plus, c'est le zoo !
Les principales espèces animales du pays y sont rassemblées dans des conditions plutôt correctes.

Nous avons donc pu y admirer toutes sortes d'oiseaux...



 

... des animaux assez communs : lapins,  bouc, lamas...

Lama ayant besoin d'une coupe

...des espèces un peu plus rares...

 


Tortues exhibitionnistes

Ours malpoli

... des singes...


 


... des alligators...


... des félins...



Nous n'avons pas vu l'œil du tigre... 
Les boules du jaguar, c'est une autre histoire...



Mais cette immense ville n'offrant pas beaucoup plus d'attraits touristiques pour nous, et l'appel de la forêt se faisant de plus en plus pressant, nous ne nous attardons pas plus dans cette partie du pays et repartons, via l'ancienne route et son trafic impossible, vers La Paz où nous comptons prendre une correspondance vers Rurrenabaque et la jungle amazonienne.





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