samedi 25 octobre 2014

Fin du Yucatan, Quintana Roo - du 13 au 18/10

On a pris pas mal de retard avec le blog.
Vous nous excuserez donc de cet unique article assez long résumant la fin de notre épopée mexicaine !

Après Mérida, nous avons peu apprécié la fin de notre séjour Mexicain. Trop touristique, trop cher, ... et météo maussade.

Premier arrêt à Valladolid, petite ville sympathique qui jouit d'une certaine proximité avec le site Maya majeur de Chichen Itza et plusieurs Cenotes.
Qu'est-ce qu'un Cenote ? Pour en comprendre l'origine, demandez à google.
Pour la forme, grosso-modo, ce sont des grottes/lacs, où l'on peut généralement nager au milieu des stalactites/mites.

Bref, comme je le disais plus tôt, la météo clémente jusque là (cyclone mis à part) se gâte. Nous repoussons notre excursion Cenote et nous contentons d'une rapide visite de la ville et de son musée.
Nous en profitons aussi pour goûter deux spécialités du Yucatan, la Cochonita Pibil et le Pok Chuc. La première est un rôti de porc mariné dans une sauce sucrée locale (achiote) et la seconde du cochon grillé avec de multiples accompagnements et sauces.

Le cochonita pibil ...

... et le pok chuc !




Nous nous rendons, le lendemain, à Chichen Itza dès l'ouverture pour profiter du site avant les heures chaudes et l'affluence de touristes (la visite dure en moyenne 3h).
Grosse claque à l'entrée, en plus du billet normal (59 pesos sur quasi toutes les ruines maya), l'État du Yucatan taxe 150 pesos de plus. C'est l'équivalant d'une nuit d'auberge...
Autre désappointement, c'est le premier site que nous visitons où il est impossible de "monter" sur les ruines. Certains temples sont parfois fermés pour restauration ou recherches, mais il a toujours été possible de monter, entrer, visiter le reste des ruines. Ici, non. Tout est verrouillé.

Les ruines sont cependant riches et variées, on peut appercevoir deux cenotes notamment, ...


un terrain de jeu de pelote ENORME, ...


un observatoire disposant d'une coupole, chose jusque là jamais vue pour nous, ...


 un palais avec des centaines de colonnades, ...


de jolis temples, ...


Le tout littéralement noyé sous une foule dantesque, composée se touristes qui sortent par dizaines d'autobus qui ne cessent d'aller et venir, mais aussi de marchands ambulants qui oublient tout de la monnaie locale et ne connaissent plus que le dollars US...



Sentiments mitigés sur ce site donc... je n'ose imaginer les foules qui se pressent là en saison haute !

De retour à Valladolid, la pluie de la veille nous assaille de nouveau, annulant définitivement nos espoirs de visiter un Cenote local.

Nous partons donc le lendemain, sous la pluie, pour Tulum.

Fin du Yucatan, début du Quintana Roo.

Nous sommes des warriors. On le sait. On rejoint donc de nouveau notre auberge à pieds, 4 km le long de l'autoroute menant aux ruines de Tulum. Après tout, il faut bien qu'on s'entraine pour nos futurs treks !

On retrouve, comme à Mérida, un auberge quasi pleine. On y emprunte deux vélos pour aller voir les ruines et faire quelques courses.
Les ruines n'offrent aucun intérêt. Aucun. Pas un temple encore debout, pas la moindre architecture intéressante, site rikiki faisable en 1/2h. Et beaucoup de monde. Trop de monde.
Le seul point remarquable est que le site surplombe la mer.



Nous y passons plus de temps à photographier les oiseaux et une drôle de bête qui ressemble à un raton laveur roux qu'à profiter des ruines...





Nous faisons tout de même près de 12km en selle, sur des vélos... qui roulent à peu près...

Le lendemain, après un petit dèj crêpes bananes/chocolat, décision est prise d'aller enfin voir des cenotes ! Il y en a plusieurs au nord de la ville à quelques bornes, et nous avons des vélos ! D'après les infos recueillies, deux sites sortent du lot : Labna Ha et Dos Ojos. Le premier à 5 km d'après notre carte, le second à 12...

Il est possible de plonger à Dos Ojos. On reporte donc l'idée d'y aller à vélo et de le programmer pour le lendemain avec un club qui nous emmènera directement depuis Tulum.

Après 7 km de galère (nous sommes à vélo sur l'autoroute, unique route existante d'ailleurs, où l'on croise aussi bien de gros engins qui roulent vite aux piétons et autres cavaliers à dos d'âne ou cheval... et nous à vélo !), persuadés d'avoir raté l'entrée, on fait demi tour... 1 km en arrière, on demande notre chemain à un taxi qui nous indique qu'il faut continuer sur 2 km... on repart donc dans l'autre sens (traverser les 6 voies de l'autoroute [4 voies + 2 bandes d'arrêt d'urgence utilisées comme voies à part entière...] à vélo est une expérience épique) et arrivons ENFIN à Labna Ha.

Parking vide !? Nous trouvons une personne apparemment seule dans une boutique...
Prix d'entrée, 500 pesos/tête ! Nous n'avons même pas de quoi payer une place... (et notre budget ne peut faire face...)

Allez... on a fait 8 bornes, restent 5 pour Dos Ojos... on est des Warriors c'est sûr... on y va !
10 minutes. 10 minutes et nous y sommes.
Pour les personnes diplômées, le calcul est simple : 30km/h de moyenne !
Nan, rassurez-vous, notre carte est juste à chier. 2 km max entre les deux cenotes.

L'entrée est à 150, c'est correct ! Et comme son nom l'indique, deux cenotes pour le prix d'un ! Encore 2 km de vélo en forêt et, enfin, nous voilà arrivés !

Premier tour des deux cenotes pour prendre des photos... puis on enfile les maillots de bain, masques et tubas pour se jeter à l'eau !
Elle est froide... mais tant pis !
Et c'est fun.
L'eau est crystaline. On nage sous les stalactites et au dessus de stalagmites immergées. Nous avons des chauves-souris qui nous passent en dessus de la tête de temps en temps...



Il y a du monde... des nageurs et des plongeurs... heureusement que nous sommes en basse saison !
Le prix des plongées est exorbitant, nous abandonnons l'idée...

Puis vient le temps du retour à l'auberge, avec mon vélo qui, grippé sur l'axe de la roue avant, couine et freine tout seul...
On aura roulé près de 25 km aujourd'hui !
On s'offre une petite balade de 4 km à pied pour acheter de quoi grignoter et pour nous délasser les jambes, puis dodo.

Le lendemain petit dèj sous la pluie. Shit, on avait prévu de marcher jusqu'à la gare pour poursuivre notre voyage...
Heureusement, la pluie cesse quand on attrape nos sacs et nous laisse peinard l'heure qui suit.

Prochain arrêt Bakalar, sur la lagune du même nom, réputée pour ses 7 couleurs !
A notre arrivée, tout est gris, il pleut encore et encore. Cette fois, c'est + de 5km pour atteindre l'auberge. Et sous la pluie donc !
Par chance, une âme charitable propose de nous déposer alors que nous ne faisions même pas de stop ! Cool !
Arrivés à l'auberge elle affiche complet. Nous négocions la possibilité de camper sur place pour pas trop cher. Notre tente résiste bien à la pluie, tant mieux !

Emmitouflés dans nos k-way, nous nous rendons en ville pour manger. L'occasion se présente de goûter des Nachos ainsi qu'une Costra, sorte de crêpe composée à 100% de fromage grillé/frit et fourrée (boeuf champignons guacamole pour le coup).





Après une nuit de camping sous la pluie, nous nous rendons à un Cenote situé tout près de l'auberge. A seulement 10 pesos l'entree, nous y allons de bon coeur malgré le mauvais temps qui persiste.
Ce Cenote est un peu particulier car il se présente sous forme de lac, et toute la partie grotte est immergée. Il fait d'allers 90m de profondeur. C'est extrêmement impressionnant, car les bords tombent a pic sur quelques mètres puis disparaissent totalement pour laisser place aux grottes. Avec la pluie, le froid et la peur de ce trou bleu, il nous faudra plusieurs tentatives pour enfin entrer dans l'eau.



A noter que le bord de l'eau est rempli de tout petits bébés poissons que je m'amuse à faire couler ou voler comme un enfant...

En sortant du Cenote, une personne nous propose encore de nous prendre en stop pour nous déposer en ville, ce que nous acceptons de bon coeur compte tenu de la pluie...

Nous faisons le tour du petit fort du centre ville (l'entrée étant encore plus chère que celle des ruines maya pour un fort rikiki, on se contente de ça), puis allons manger quelques tacos et un Pépito (sandwich local avec un pain toasté assez semblable à une baguette).




Le beau temps commence à revenir et nous prenons le temps de remonter tranquillement à l'auberge le long du lac pour en profiter un peu. Nous ne verrons pas 7 couleurs, mais plusieurs nuances de bleu tout de même.





Le lendemain, nous remballons nos affaires et prenons un bus pour Chetumal, ville frontalière avec le Belize, où nous embarquons sur un bus à destination de Belize City.

Passage à la frontière, taxe de sortie... et voilà ! Le Mexique, c'est finit !

2 commentaires:

  1. et béh! quelle épopée ce Mexique ! ;)
    C'est très drôle de vous lire! Les poissons ont peut-être moins le sens de l'humour ha ha ha!

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  2. c'est un vrai plaisir de vous lire.j'ai l'impression d'etre avec vous.en tous les cas vous nous donnez envie de venir visiter tous ces beaux paysages!! gros bisousss les petits loups de nous deux (l'antidote)

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