mardi 21 octobre 2014

Campeche, vile coloniale - 9 et 10/10

Après toutes ces ruines amérindiennes, nous décidons d'aller visiter quelques villes coloniales. Nous voici donc à Campeche !
Toujours plus économes, nous décidons de rejoindre la vieille ville à pieds depuis la gare routière. 4km avec tout notre attirail sous un soleil de midi écrasant. Nous arrivons à bon port, en plein coeur du centre historique, délestés de nos forces et de plusieurs litres d'eau partis en sueur !

Dans ce coeur historique de la ville, entouré d'une muraille, nous avons l'impression de nous retrouver un peu dans un décor de film : il y a des maisons coloniales bien colorées et récemment restaurées partout, et certaines rues sont quasiment désertes !





Nous profitons également de notre passage pour aller visiter un des forts de la ville, le fort San Miguel, qui permettait aux espagnols de protéger la ville contre les pirates ou corsaires anglais, hollandais et français. La ville a d'ailleurs subit de nombreux sièges, mais a su résister à tous ces assauts.



Le fort abrite notamment un musée qui, contre toute attente, nous éclaircit les idées sur la civilisation maya ! (les ruines visitées jusque là sont très pauvres en panneaux explicatifs, et les guides coûtent systématiquement une fortune...)

Campeche possède aussi un Malecon, pas très joli mais qui s'étend sur plus de 5km avec piste cyclable, aires de jeux, aires de muscu / parcours de santé, ... Il faut dire que, avec la vue sur la mer, ça donnerait presque envie de faire un peu de sport !



Autre point remarquable, notre bus se fait contrôler deux fois par les services de l'immigration entre Palenque et Campeche. En 1 mois de voyage, c'est la première (et seconde) fois où nous devons sortir nos passeports et visas. Nous supposons que le passage du Chiapas à Campeche est particulièrement surveillé à cause des immigrés clandestins Guatémaltèques...

Nous sentons aussi, financièrement, l'approche de la péninsule du Yucatan. Tout coûte plus cher ! Et nous qui avons été si seuls ces derniers temps commençons à croiser de plus en plus de touristes. Nous y retrouvons d'ailleurs le Norvégiens qui partageait notre dortoir à Palenque.

Quoi qu'il en soit, au delà de ce que nous venons d'énoncer, la ville n'a pas grand chose à offrir. Les quelques ruines environnantes ne nous tentent pas vraiment. Nous partons dès le lendemain.


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