Après une nuit de bus, nous sommes déposés à la frontière Bolivienne que nous traversons à pieds pour rejoindre la petite ville de Villarzon.
Peinture murale à proximité de la gare
Nous sommes tout de suite mis dans le bain Bolivien. Toutes les femmes sont en tenue traditionnelle : jupes à couches multiples, grands carrés de tissus multicolores noués autours des épaules (comme sur la peinture ci-dessus) servant à transporter toutes sortes de choses (leurs bébés notamment), cheveux tressés en deux longues nattes, le tout très souvent couronné d'un chapeau.
Et la gare routière est l'Antre du Chaos : il y a beaucoup de monde, pas de place pour s'asseoir, voire simplement pour passer, le tout rythmé par les cris des vendeurs ambulants ou des compagnies de bus qui répètent en boucle le nom des villes qu'elles desservent.
Il est 7h et les bus pour Sucre sont tous de nuit... nous avons donc la journée à tuer et la ville n'offre pas la moindre attraction touristique. Nous nous installons donc à l'Office du tourisme pour y profiter du Wifi et avançons dans nos photos et sur le blog ...
À noter, nous avons droit à un orage de grêle vers 14h !
Et notre bus part légèrement en avance le soir, fait exceptionnel !
Cette étape terminée, nous attaquons notre périple bolivien par une attraction particulière : le Carnaval ! Pour ces festivités, nous avons choisi de rester dans la capitale administrative, Sucre. Cette ville n'est pas connue pour son carnaval, mais nous préférons éviter les grandes foules d'Oruro.
Le Carnaval bolivien est vraiment particulier. On y retrouve bien sûr des costumes plus ou moins traditionnels...
... de nombreux musiciens ...
... et de grandes figures en papier mâché, un peu comme le Vaval martiniquais.
Mais, le plus surprenant, c'est que pendant une semaine, la ville se transforme en un champs de bataille d'eau géant !!! Il faut préciser qu'il n'a pas plu une goutte pendant les défilés et que les ponchos de plastique sont là uniquement pour se protéger des attaques !!!
Impossible de sortir sans se faire tremper ou asperger de mousse ! Ça tire de partout : des rues, des voitures et même des balcons !!! Et on s'en lasse vite ! Mais bon, certains sont plus sympas que d'autres et nous invitent à boire un coup après nous avoir détrempés !
Nous avons aussi visité le musée ASUR, créé pour promouvoir l'art des communautés indigènes, notamment le tissage et la musique.
Sucre a aussi été pour nous l'occasion de plonger tête baissée dans la cuisine bolivienne. À deux pas de notre logement se tenait une cantina, petit resto pour les locaux, où est servi chaque midi un almuerzo, repas complet comprenant une soupe, un plat principal généralement traditionnel (2 au choix), et un dessert.
Première révélation : les boliviens sont des génies de la soupe. Il y en a une différente chaque jour, et toujours succulente.
Concernant les plats principaux, c'est plus mitigé... ne connaissant pas les noms des plats, c'est toujours la surprise ! Globalement bons, nous avons eu droit à de drôles de choses telle de la panse de boeuf sauce piquante... En soit, c'était pas mal au niveau du goût, mais la texture est vraiment très étrange...
Enfin, le marché de Sucre nous a également beaucoup plu, même à Emile qui est un peu maniaque et mercadophobe (peur des marchés). Superbement organisé, il offrait une grande diversité de produits, d'excellente qualité en général. Et les marchands ne nous sautent pas dessus pour nous vendre leurs produits !
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